Lomé, le 3 février 2018 – Aussitôt dit, aussitôt fait ! Le Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA) a démarré le samedi, 3 février, les expérimentations en collaboration avec Hendrix Genetics, une société multinationale des Pays-Bas spécialisée dans la sélection et la distribution des souches de poules destinées à la ponte.
La convention qui a été signée récemment entre les deux structures se concrétise ainsi. Elle s’inscrit dans le cadre de l’accord de coopération entre l’Université de Lomé à travers le CERSA et Hendrix Genetics. Pour l’opération, Hendrix Genetics a mis à la disposition du CERSA un total de 2800 poussins d’un jour et une contrepartie financière de 20 000 dollars.
Vue du poulailler du CERSA où sont installés les poussins de Hendrix Genetics
Pour la conduite des expérimentations dans de meilleures conditions, le CERSA a mis en place une équipe de sept membres composés d’un Professeur, d’un Post-doc, de doctorants, d’étudiants en Master et de techniciens de laboratoires conformément à l’article 4 de la convention.
Par ailleurs, selon la convention, « les résultats des expérimentations deviendront la propriété du CERSA qui va en donner un droit d’usage à Hendrix Genetics pendant une durée définie d’un commun accord ».
Le Centre d’Excellence Régional sur les Sciences aviaires (CERSA) de l’Université de Lomé est l’un des six Centres d’Excellence Africains dans le domaine agricole. Il est créé en 2014 et forme des étudiants de plusieurs nationalités pour le développement et la promotion de la filière avicole en Afrique.
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« J’ai soutenu sur le thème ‘’Evaluation des propriétés enzymatiques des termites utilisés en alimentation des poulets de chair au Bénin’’. Ça a été une expérience riche en découvertes. Je compte bien m’installer en créant une usine de fabrication d’aliment de volaille ».
Martine GANDJETO
Je suis convaincu de pouvoir participer efficacement à la fructification de la recherche dans ce domaine au Togo, au Tchad mon pays d’origine ou partout en Afrique, avec mon dynamisme et mes atouts techniques acquis au CERSA.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)
« J’ai travaillé sur ‘’Effet de l’incorporation de l’huile de palme sur les performances de ponte et sériques des poules pondeuses’’. C’est un réel plaisir d’avoir fini ce master. Et j’aimerais, par la suite, travailler sur la modélisation de la production des œufs au Togo ».
Ali KOLANI
Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
Yagla Baréléma, Elève-avicultrice
Avec le CERSA, j’ai acquis de grandes connaissances, et développé des compétences dans le domaine des Sciences Aviaires notamment pendant la réalisation des recherches au sein du laboratoire des Sciences Aviaires du CERSA de l’Université de Lomé.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
Toutes ces expérimentations que j’ai réalisées au Laboratoire des Sciences Aviaires m'ont permis d'avoir une expérience professionnelle probante, et m'ont conforté dans mon projet de devenir chercheur en Sciences Aviaires.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
La formation prodiguée par le CERSA m’a donné l’opportunité de renforcer mes connaissances et compétences en matière d’aviculture
Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016)
J’avais de petites notions sur les poules pondeuses que je veux élever mais avec cette formation modulaire avec différents cours tels que la gestion et le suivi des poules pondeuses et coquelets que nous a donnée le CRSA, je me sens prête pour mener à bien mes activités
Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016)
La dimension régionale matérialisée par la sélection d’étudiants anglophones est une chance pour nous francophones d’améliorer significativement notre niveau en anglais scientifique.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
