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Le CERSA et la société canadienne Synergie Eurobec échangent avec les éleveurs sur l’excès d’antibiotiques dans l’aviculture

Le CERSA et la société canadienne Synergie Eurobec échangent avec les éleveurs sur l’excès d’antibiotiques dans l’aviculture

La pratique est courante, très courante dans l’élevage domestique des volailles.
Selon les chercheurs, le recours aux antibiotiques (Tétracycline (drythromycine et de streptomycine, etc.) pose un véritable problème de santé publique aux consommateurs.

Interdite sous d’autres cieux, la pratique est monnaie courante en Afrique, surtout que beaucoup ignore le danger que cela représente pour la santé.

A l’occasion, les participants ont eu droit à une présentation très fouillée sur la résistance aux antibiotiques par le Professeur KULO Abalo Essosimna de l’Ecole supérieure d’Agronomie de l’Université de Lomé, qui est revenu sur les usages risqués et problématiques des antibiotiques.

"Bien souvent, nous recourons à ces produits quand le poulet est malade afin d’éviter la perte de nos volailles", témoigne Moussou Winsou, aviculteur. Or, l’antibiotique (anti bio-résistance) peut, non seulement affecter la vie humaine mais l’éleveur lui-même est la première victime.

Pour corriger cette situation, le Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA) et la société canadienne "Synergie Eurobec International" mènent une campagne en vue de l’amélioration de la production avicole au Togo. Ces deux structures ont organisé le 12 juin un séminaire d’information et de sensibilisation sur la nécessité de réduire l’usage d’antibiotiques chez les volailles.


Tribune officielle (au milieu, le Prof. Kokou Tona, directeur du CERSA, et M. Daniel Ropert de Synergie Eurobec)

La démarche consiste à inciter les éleveurs à remplacer les antibiotiques par d’autres biothérapies alternatives, à savoir veiller sur la qualité de l’eau, des aliments, et sur le bon fonctionnement du foie et des reins. "Il s’agit de reprendre l’élevage à la base en misant sur les besoins nutritifs de l’animal. Il faut que l’alimentation soit adaptée au potentiel génétique des animaux afin de développer leur système immunitaire et phagocytaire", suggère Daniel Ropert, président de Synergie Eurobec. Il estime que c’est la voie royale pour l’élevage d’avenir qui n’impacte en rien sur la santé des individus et dont les coûts de prise en charge des cas de maladies graves reviennent onéreux aux Etats.

Joignant l’acte à la parole, M. Ropert a présenté à l’assistance une large gamme de produits de son entreprise sous forme de suppléments nutritionnels riches en vitamines diverses, en sels minéraux (sodium, potassium, sélénium, ou encore en acides aminés, et bien d’autres.

"Nos conditions climatiques favorisent le développement des germes et des microbes. C’est un impératif des additifs alimentaires, des produits technologiques qui ne sont pas des antibiotiques mais qui vont jouer ce rôle et qu’on mettra dans l’eau pour réduire la charge bactériale afin de rendre le milieu défavorable à ces germes pathogènes", détaille le Professeur Kokou Tona, Directeur du CERSA à agridigitale.

Le CERSA logé à l'Université de Lomé apporte toute son expertise aux éleveurs, aussi bien au plan national que continental pour faire de l'aviculture un secteur porteur d'opportunités pour la jeunesse africaine.

 

Fernand A TONA
(avec AGRIDIGITALE)

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  • Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016) J’avais de petites notions sur les poules pondeuses que je veux élever mais avec cette formation modulaire avec différents cours tels que la gestion et le suivi des poules pondeuses et coquelets que nous a donnée le CRSA, je me sens prête pour mener à bien mes activités
    Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016)

  • Yagla Baréléma, Elève-avicultrice Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
    Yagla Baréléma, Elève-avicultrice

  • Martine GANDJETO « J’ai soutenu sur le thème ‘’Evaluation des propriétés enzymatiques des termites utilisés en alimentation des poulets de chair au Bénin’’. Ça a été une expérience riche en découvertes. Je compte bien m’installer en créant une usine de fabrication d’aliment de volaille ».
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  • Edith GANGBEDJI « J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
    Edith GANGBEDJI

  • Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016) La formation prodiguée par le CERSA m’a donné l’opportunité de renforcer mes connaissances et compétences en matière d’aviculture
    Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016)

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    NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires

  • Florence Missodé, Elève-avicultrice  (2016) J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
    Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)

  • N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires Etudier au CERSA, c’est l’assurance d’un appui financier pour publier nos travaux de recherches dans des journaux scientifiques de renom. En outre, l’excellence visée par le centre représente un gage d’insertion professionnelle rapide.
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  • N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires La dimension régionale matérialisée par la sélection d’étudiants anglophones est une chance pour nous francophones d’améliorer significativement notre niveau en anglais scientifique.
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