Lomé, 19 novembre 2020- Le projet des Centres d’Excellence Africains pour l’impact sur le développement (CEA Impact) s’est révélé comme l’un des projets en bonne position parmi près de la vingtaine de projets financés par la Banque mondiale au Togo. C’est ce qui ressort de deux jours de revue de portefeuille virtuelle organisée par la représentation du groupe de la Banque mondiale. Le projet CEA Impact du Togo est composé de trois entités à savoir le Centre d’Excellence Régional sur les Science Aviaires (CERSA), le Centre d’Excellence Régional sur la Maîtrise de l’Energie (CERME) et le Centre d’Excellence Régional sur les Villes Durables en Afrique (CERViDA).
Ces centres de l’Université de Lomé bénéficient d’un montant de 16 millions de dollars dont 4 millions pour le CERSA et 6 millions respectivement pour le CERME et le CERViDA. Leurs taux de décaissement sont respectivement de 15 % pour le CERSA et 10% pour chacun des deux autres centres tandis que les taux de réalisation du Plan de travail et de budget annuel (PTBA) sont de 34% (CERSA), CERME (10%) et CERViDA (10%).
Les coordonnateurs des centres d’excellence ont assuré l’assistance de leur engagement à accélérer leurs démarches et initiatives afin de relever dans un bref délai les taux de décaissement et d’exécution du PTBA.
Le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et la représentante-résidente du groupe de la Banque mondiale, Hawa Cissé Wagué, ont co-dirigé les travaux.
L’exercice, effectué sur une période de 12 mois (juin 2019 à juillet 2020), a permis à Hawa Cissé Wagué de saluer le niveau d’exécution du budget qui se situe à 37%. Selon elle, il s’agit d’«un des taux de décaissements les plus performants au niveau des portefeuilles de projets financés par la Banque dans la région Afrique où la moyenne est de 22% » tout en assurant que le pays peut «faire mieux parce que les populations ont des besoins grandissants et les ressources sont disponibles ».
En plus de certaines lourdeurs et lenteurs liées aux procédures de passation de marchés, les différentes présentations ont identifié l’impact de la pandémie du Covid-19 comme la cause du retard constaté dans l’exécution des activités prévues au PTBA de presque la totalité des projets.
Le ministre de l’économie tout comme la représentante résidente ont insisté sur la nécessité d’accroître la capacité d’absorption des crédits au niveau national afin de résorber durablement la pauvreté dans le pays.
De manière spécifique, il a été recommandé aux CEA du Togo de signer des accords de stage avec les entreprises privées pour l’accueil des étudiants dans le strict respect des mesures barrières à la covid 19 et d’engager des efforts pour attirer davantage d’étudiants régionaux d’Afrique de l’Ouest et du Centre pour asseoir leur caractère régional desdits centres. Les coordonnateurs des trois entités du projet CEA en l’occurrence les Professeurs Kokou Tona (CERSA), Gado Tchangbédji (CERViDA) et Ayité Sénah Akoda Ajavon (CERME) ont promis d’intensifier les initiatives allant dans le sens de la sensibilisation des chancelleries et autres initiatives censés attirer des étudiants régionaux.
Au total, le portefeuille de la Banque au Togo s’élève à 400 millions de dollars et comprend au moins 16 opérations en cours.
Fernand A. TONA
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Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
Yagla Baréléma, Elève-avicultrice
« J’ai travaillé sur ‘’Effet de l’incorporation de l’huile de palme sur les performances de ponte et sériques des poules pondeuses’’. C’est un réel plaisir d’avoir fini ce master. Et j’aimerais, par la suite, travailler sur la modélisation de la production des œufs au Togo ».
Ali KOLANI
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Evaluation des propriétés enzymatiques des termites utilisés en alimentation des poulets de chair au Bénin’’. Ça a été une expérience riche en découvertes. Je compte bien m’installer en créant une usine de fabrication d’aliment de volaille ».
Martine GANDJETO
J’avais de petites notions sur les poules pondeuses que je veux élever mais avec cette formation modulaire avec différents cours tels que la gestion et le suivi des poules pondeuses et coquelets que nous a donnée le CRSA, je me sens prête pour mener à bien mes activités
Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016)
Etudier au CERSA, c’est l’assurance d’un appui financier pour publier nos travaux de recherches dans des journaux scientifiques de renom. En outre, l’excellence visée par le centre représente un gage d’insertion professionnelle rapide.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
La dimension régionale matérialisée par la sélection d’étudiants anglophones est une chance pour nous francophones d’améliorer significativement notre niveau en anglais scientifique.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)
Avec le CERSA, j’ai acquis de grandes connaissances, et développé des compétences dans le domaine des Sciences Aviaires notamment pendant la réalisation des recherches au sein du laboratoire des Sciences Aviaires du CERSA de l’Université de Lomé.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
Toutes ces expérimentations que j’ai réalisées au Laboratoire des Sciences Aviaires m'ont permis d'avoir une expérience professionnelle probante, et m'ont conforté dans mon projet de devenir chercheur en Sciences Aviaires.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
Edith GANGBEDJI
