Lomé, 23 juin 2022 - Les Centres d’Excellence Africains pour l’Impact sur le Développement (CEA-IMPACT) de l’Université de Lomé ont enregistré une participation assez remarquable aux Journées portes ouvertes (JPO) du groupe de la Banque mondiale au Togo organisées les 23 et 24 juin 2022. A l’occasion, une cérémonie officielle s’est tenue en présence du Premier ministre, cheffe du gouvernement, Victoire Tomegah Dogbe.
Il s’agit du Centre d’Excellence Régional pour la Maîtrise de l’Electricité (CERME - www.cerme-togo.org), du Centre d’Excellence Régional sur les Villes Durables en Afrique (CERViDA - www.cervida-togo.org) et Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA - www.cersa-togo.org).
Vue des stands des CEA-IMPACT
Le Premier ministre, Victoire Tomegah Dogbe, échange avec le Directeur du CERVIDA, Prof. Coffi Aholou
Le Premier ministre échange avec le Directeur du CERME, le Prof. Ayité Ajavon
Le Premier échange avec le Directeur du CERSA, le Prof. Kokou TONA
Plusieurs membres du gouvernement, d'éminents acteurs du secteur public et privé, ainsi que plusieurs représentants de l'Institution de Bretton Woods, notamment ont également pris part à la cérémonie. Parmi eux figurent Coralie Gevers, Directrice des opérations pour plusieurs pays régionaux dont le Togo ; Hawa Cissé Wagué, représentante-résidente au Togo, et Christopher Balliet Bleziri, représentant-résident de la SFI (Société financière internationale).
« Les présentes portes ouvertes célèbrent l'excellent partenariat qui existe entre le Groupe de la Banque mondiale et le Togo. Elles visent à mettre en exergue les différentes réalisations de l'institution en appui aux efforts de lutte contre la pauvreté, de promotion de la prospérité partagée et de développement durable », a déclaré Sandra Johnson, Ministre secrétaire générale de la Présidence togolaise, et Gouverneur de la Banque mondiale pour le Togo, lors du lancement.
Des visiteurs prennent d’assaut les stands des Centres d’excellence
Toujours selon l’officielle togolaise, « le groupe de la Banque mondiale est l'un des partenaires stratégiques du Togo, avec un apport de plus de 20% au capital total des partenaires techniques et financiers de notre pays ». Tout ceci a été bénéfique au pays à plus d’un titre. En effet, l’appui de la Banque mondiale « a permis de réaliser des investissements importants et de mener des réformes majeures qui ont produit de bons résultats », a ajouté la ministre Sandra Johnson.
La directrice des opérations à la Banque mondiale, Coralie Gevers, a mis l’accent sur les progrès réalisés par le pays ces dernières années. Selon elle, « le Togo a accompli des progrès économiques et sociaux importants ces dernières années grâce aux réformes et investissements consentis dans des secteurs importants.» Mme Gevers a ainsi exprimé la satisfaction du Groupe de la banque mondiale «de contribuer aux transformations en cours dans le pays et va continuer à accompagner les efforts du gouvernement dans la lutte contre la pauvreté et la promotion de la prospérité partagée ».
Le pays a ainsi vu son portefeuille passer de 236,8 millions $ en 2018 à 917,5 millions $ aujourd’hui, soit une allocation presque multipliée par quatre en quatre ans. Au total, la Banque mondiale couvre à ce jour 19 projets au Togo, dans des secteurs structurants et variés, comme l'éducation, la santé, la protection sociale, l’agriculture, l’environnement, l’énergie, les infrastructures et les transports.
Fernand A. TONA,
Chargé de communication des CEA-IMPACT du Togo
Avec Republiquetogolaise.com
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Je suis convaincu de pouvoir participer efficacement à la fructification de la recherche dans ce domaine au Togo, au Tchad mon pays d’origine ou partout en Afrique, avec mon dynamisme et mes atouts techniques acquis au CERSA.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Analyse de la chaîne de valeurs ajoutée des aliments de volailles au Bénin’’. Je suis soulagée d’être à cette étape. C’est un thème d’actualité. J’aimerais approfondir ce thème car si nous voulons promouvoir l’aviculture dans nos pays, nous devons chercher à maîtriser les différentes étapes de la filière ».
Edith GANGBEDJI
Pour l’heure je n’ai pas beaucoup d’argent pour commencer véritablement mais cette formation qui est le fruit du partenariat entre le CERSA et le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes, j’ai la ferme conviction que tout ira bien puisque j’ai la volonté de pratiquer l’aviculture.
Yagla Baréléma, Elève-avicultrice
J’avais de petites notions sur les poules pondeuses que je veux élever mais avec cette formation modulaire avec différents cours tels que la gestion et le suivi des poules pondeuses et coquelets que nous a donnée le CRSA, je me sens prête pour mener à bien mes activités
Pyalo Tchoou, Elève-avicultrice (2016)
J’ai une petite parcelle que je peux exploiter et j’ai un peu de moyens financiers aussi. Avec cette formation du CERSA, je pense avoir les moyens de devenir une bonne avicultrice.
Florence Missodé, Elève-avicultrice (2016)
« J’ai soutenu sur le thème ‘’Evaluation des propriétés enzymatiques des termites utilisés en alimentation des poulets de chair au Bénin’’. Ça a été une expérience riche en découvertes. Je compte bien m’installer en créant une usine de fabrication d’aliment de volaille ».
Martine GANDJETO
Avec le CERSA, j’ai acquis de grandes connaissances, et développé des compétences dans le domaine des Sciences Aviaires notamment pendant la réalisation des recherches au sein du laboratoire des Sciences Aviaires du CERSA de l’Université de Lomé.
NIDEOU DASSIDI, doctorant tchadien en Sciences Aviaires
La dimension régionale matérialisée par la sélection d’étudiants anglophones est une chance pour nous francophones d’améliorer significativement notre niveau en anglais scientifique.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
La formation prodiguée par le CERSA m’a donné l’opportunité de renforcer mes connaissances et compétences en matière d’aviculture
Amedzrovi Ablamvi, Elève-aviculteur (2016)
Etudier au CERSA, c’est l’assurance d’un appui financier pour publier nos travaux de recherches dans des journaux scientifiques de renom. En outre, l’excellence visée par le centre représente un gage d’insertion professionnelle rapide.
N’NANLE Oumbortime, doctorant togolais en Sciences Aviaires
